Dear Club Patine,
Je déteste les jeans stretch !
... Et c’est en partant de là qu’on a imaginé les jeans stretch Donna.
Un flashback collège s’impose : après 2 années de 6ème A et 5ème A en jean « rigide » bleu, un Levi’s made in USA associé toute l'année à des Converse bleu marine - le stretch est arrivé dans ma vie, et dans celle de milliers d’adolescentes emportées par la vague Cimarron.
J’en avais un noir, un bordeaux, un rose. Ils étaient le combo parfait avec mon tee-shirts à manches longues rose pailleté et moulant Morgan de toi, mes petits tops Pimkie, mes redoutables (fausses) Pataugas à talon blanc crème La Halle Aux Chaussures et mes pendentifs Agatha «disque de pierre sur lien de cuir ». Et à nouveau je présente mes excuses aux grands dieux du bon goût : je ne suis pas fière de cette période, dont je sortirai par le skate, ambiance salopette extra large et Caterpillar. Allez comprendre.
Flashback 2 : nous voilà 10 ans plus tard. On est dans les années 2000, les jeans sont à nouveau bourrés d’élasthanne. Les magazines beauté partagent des astuces raffermissement contre les cuisses qui se touchent et le « muffin top », ce petit amas de gras qui chapeaute la taille étouffée. Jusqu’en 2015 le jean stretch est alors super skinny, marque la cheville, bombe le mollet, raccourcit les jambes sur nos ballerines. La silhouette est tout sauf valorisée, et pour gommer nos complexes on nous prescrit des crèmes zéro capitons caféine parfum Ananas, la belle affaire. La fast fashion nous inonde de jeans stretch qui plissouillent et se ramollissent trop vite, et c’est à peu près à cette époque que je me mets à chasser des jeans 0% élasthanne dans les vintage shops.
Et vous me voyez venir, puisqu’il y a un twist. Le fantasme du « bon jean stretch noir » ne m’a jamais complètement quitté. Peut-être à cause de Kate Moss dans sa période TopShop. Peut-être aussi parce qu’en contraste avec un gros pull, une chemise blanche surtaillée, c’est un look chic et refuge, ambiance Uma Thurman en balade à NY même si on est brune et sous la barre des 1,70m. Parce qu’un « bon » jean stretch noir, c'est un rêve : presque assez confortable pour faire des squats, liftant, et qu'on pourrait mettre et remettre sans le déformer. Et si cette prouesse technologique permet en plus de se passer de pétrole…on tient quand même quelque chose. En 18 mois et 3 éditions, le Donna est devenu un must have Patine, disponible de la taille 34 à la taille 50.
Il y a 4% de caoutchouc naturel dans la toile des Donna, juste ce qu’il faut se réconcilier avec le confort du stretch et dire à jamais au revoir aux mauvaises fibres élasthannes.
Hâte d'avoir votre avis !
Charlotte et la team Patine
Dans le dressing Patine actuellement : une production fraîche des deux coupes de jeans stretch Donna, le classic et le flare.